Vous vous souvenez de mon défi de cette fin d’année scolaire ? Celui où je devais danser pour la première fois de ma vie devant des centaines de personnes ? Eh bien, ce qui devait arriver arriva… Je me suis trompée… 😨 Et pas qu’une fois… 😱
Lors de mon gala de danse modern-jazz, je me suis retrouvée, sur le tout devant de la scène, à perdre quasiment l’équilibre en réalisant une figure…
Puis, ce weekend, en danse irlandaise, j’ai failli perdre ma claquette !!! Cela m’a tellement déconcentrée que je me suis emmêlé les pinceaux dans mon enchaînement de « trebles »…
Je ne vous raconte pas la sérénade que m’a faite Geneviève (ma petite voix désagréable, pour les personnes qui me lisent pour la première fois 😉)…
« Ben évidemment !!!! Commencer la danse à ton âge !!! Tu ne croyais quand même pas que tu allais faire un sans-faute ! Voilà, maintenant, tu t’es ridiculisée devant des centaines de personnes ! Il ne manquait plus que ça !!! A toi, l’exil en Patagonie parmi les lamas !!! «
Tout ça s’est bousculé dans ma tête en un quart de seconde, jusqu’à ce que je reprenne le contrôle et me remette à sourire pour poursuivre mes chorés. Je suis sortie de scène, les joues brûlantes, partagée entre la honte d’avoir fait quelques faux pas devant une salle comble et l’euphorie d’être allée au bout.
Et vous savez quoi ?
Tout le monde m’a félicitée !!!
Mes profs (qui ont pourtant très bien vu mes boulettes 😉) et les personnes du public. Parce que, finalement, ce que les spectateurs ont vu et retenu, ce n’est pas les quelques faux pas, justement.
C’est :
✨l’énergie déployée pendant le spectacle
✨ les pas réalisés correctement et avec un relatif sourire
✨ le cran qu’il fallait pour oser monter sur cette scène
Et, cerise sur le gâteau, chacune de mes profs m’a ensuite avoué s’être trompée aussi pendant son passage sur scène 😅.
Parce que oui : faire des erreurs, c’est humain et complètement normal. C’est même l’une des conditions de base de l’apprentissage, on a souvent tendance à l’oublier.
C’est notre mental qui monte le tout en mayonnaise, déployant des scénarii-catastrophes dignes d’Armageddon qui nous mettent en scène morts de honte et bannis de la société, en cas d’erreur ou d’échec.
Souvenez-vous que votre plus vif critique est celui qui œuvre à l’intérieur de votre esprit (Geneviève, dans mon cas).
C’est pour cela que, lors de mes accompagnements, je vous invite à l’apprivoiser, histoire de ne pas le laisser vous plomber au point de vous empêcher de faire ce qui vous tient à cœur.
Alors, oui, j’ai trébuché en public.
Mais si vous saviez quel kif ça a été pour moi de relever ce défi !!!! Inutile de vous dire que je remets ça l’année prochaine et qu’importe ce que pourra dire Geneviève !!!
Et si vous profitiez de l’été pour sortir de votre zone de confort, sans écouter votre critique intérieur 😉?