La seconde partie de mes vacances, en solo cette fois, vient de se terminer. Et je peux vous dire qu’elles ont été riches en moments de complicité partagés avec mes amis, en contemplations de paysages beaux à en avoir le souffle coupé, mais aussi en premières fois diverses et variées.
Dans nos vies d’adultes, elles ne sont pas si courantes, ces premières fois auxquelles nous étions tant habitué.es étant enfant. Pris que nous sommes dans le tourbillon du quotidien, on oublie souvent combien elles sont essentielles à notre développement personnel.
Alors, cet été j’ai pu renouer avec cette sensation bien spécifique liée au fait de faire quelque chose pour la toute première fois. J’ai redécouvert l’anticipation teintée d’anxiété qui précède, le tumulte émotionnel qui peut osciller entre peur et euphorie lorsque l’on est au cœur du moment, cette fierté qui gonfle le coeur, lorsque l’on a atteint son objectif.
C’est ainsi que j’ai découvert le train de nuit, cette façon si particulière et un peu désuète de voyager. J’appréhendais un peu :
« Et si je ne parviens pas à temps à la gare, moi qui n’ai guère l’habitude du métro parisien ? Et si mes colocataires de compartiment ronflent comme des sonneurs ? Et si un serial-killer décide de sévir dans le wagon pile la nuit où je voyage ? » (ai-je besoin de préciser que j’ai l’imagination fertile, y compris pour les scénari-catastrophe ?)
Evidemment, j’ai pris le métro sans aucun souci, je suis arrivée à l’heure pour mon train, personne ne ronflait dans mon compartiment et aucun psychopathe n’était du voyage . C’est presque reposée et, surtout, fière de moi que je suis arrivée à destination !
C’est ainsi que j’ai bravé ma peur des oiseaux en côtoyant quotidiennement une tourterelle de compagnie, dont la propriétaire était en vacances et que mon amie devait nourrir. Après quelques suées le premier jour, j’ai dompté mon appréhension jusqu’à laisser cet attachant volatile se poser sur ma tête et roucouler dans mon oreille. Une belle victoire !
C’est ainsi que je suis montée pour la première fois sur un paddle, grâce à mes complices Julie de Vie-talité, Aline de Bouge tes Genoux et Emmanuelle, apprivoisant l’engin (et essuyant plusieurs chutes ) jusqu’à tenter quelques postures de yoga dessus !
Tenter quelque chose pour la première fois, c’est sortir de sa zone de confort, se confronter à ses craintes et oser ! Que l’expérience soit couronnée de succès ou non, on en ressort grandit et plus riche d’une expérience nouvelle.
Et vous, c’est quoi la dernière chose que vous avez faite pour la première fois ? N’hésitez pas à me répondre, j’aime beaucoup vous lire !